Portrait de l’Unafam Ardèche-Drôme à travers sa nouvelle déléguée départementale

L’Unafam Ardèche-Drôme est une des 68 associations adhérentes à l’Udaf de la Drôme. Elle siège au Conseil d’administration de l’Udaf au titre des mouvements familiaux à recrutement spécifique. Nous profitons de l’arrivée d’une nouvelle déléguée départementale pour vous présenter l’association et parler des actions à venir. 

Nous avons rencontré Marie Françoise Leblanc pour évoquer à la fois l’Unafam Ardèche-Drôme et son nouvel engagement comme déléguée départementale. Portrait en cinq questions.

Marie Françoise Leblanc, pourriez nous dire depuis quand vous avez rejoint l’Unafam et ce qui a motivé votre engagement au sein de l’association ?

Plusieurs membres de ma famille dont une de mes filles et mon frère vivent ou ont vécu avec des troubles psychiques. J’ai toujours été proches d’eux, dans leur parcours de vie, leurs hospitalisations. J’ai essayé de les aider, de les soutenir. Leur souffrance était parfois insoutenable et la communication très difficile, j’essayais d’être présente mais j’ai assez souvent ressenti solitude et fatigue dans ces moments. Je connaissais l’Unafam de nom mais n’ai jamais appelé. C’est seulement il y a 3 ans quand mes proches étaient plus stabilisés et que j’ai diminué mon activité professionnelle que j’ai décidé de m’engager pour aider les autres familles impactées par les troubles psychiques

Marie Françoise Leblanc, si vous deviez résumer l’action menée par la vingtaine de bénévoles auprès des familles sur notre territoire, quelle serait-elle ?

Les quelques 20 bénévoles de la Drôme, tous ayant un proche souffrant de troubles psychiques, sont formés pour accueillir par des rendez-vous présentiels les proches de malades, pour les soutenir, leur proposer des cafés rencontres, des journées d’information, des groupes de paroles mais aussi pour les informer sur tous les parcours et les structures adaptées et les représenter au sein des structures sanitaires et sociales du département.
Les bénévoles participent également à une ligne d’écoute permanente mise en place sur une plateforme commune à Drôme et Ardèche.

Marie Françoise Leblanc, comment envisagez-vous vos toutes nouvelles fonctions de déléguée départementale ?

J’aurai à cœur de poursuivre les actions mises en place précédemment par Françoise Battesti, en particulier la communication avec tous nos partenaires, en réseau, associations, institutions, collectivités concernées par la santé mentale.

Je souhaite également développer les sensibilisations aux troubles psychiques vers les professionnels du médico-social, les groupes de paroles pour frères et sœurs, et pour tout cela j’espère augmenter le recrutement de nouveaux bénévoles et notamment des bénévoles eux-mêmes concernés par les troubles psychiques.

Marie Françoise Leblanc, votre participation à la journée départementale des acteurs de la parentalité du 8 octobre prochain, s’inscrit-elle dans cette dynamique ?

D’une part, les bénévoles de l’Unafam accueillent de plus en plus de parents de jeunes adolescents souffrant de troubles psychiques, d’autre part, les faits montrent que plus la prise charge de ces troubles est précoce, plus rapide et solide sera le rétablissement.
L’Unafam s’intéresse donc particulièrement au lien entre santé mentale et condition parentale.
La meilleure connaissance des partenaires et la participation aux réseaux locaux devraient nous permettre d’intervenir dans ce champ.

Marie Françoise Leblanc, quels sont les prochains rendez-vous que porte l’Unafam dans les mois à venir ?

Les semaines d’information sur la santé mentale (SISM 2024) auront lieu du 7 au 20 octobre prochain. En cette année olympique, le thème en est : « En mouvement pour notre santé mentale ». Le programme définitif est en cours de finalisation et l’Unafam 26 participera activement aux diverses manifestations, expositions, conférences et ciné-débats qui se dérouleront dans les principales agglomérations de la Drôme, de Valence à Die et de Montélimar à St Rambert.

Nous remercions Marie Françoise Blanc pour le temps qu’elle a accordé à l’Udaf.